JUSQUE DANS LES ANNÉES 80

La littérature jeunesse afro-caribéenne est une littéraire utilitaire (parascolaire). On lit pour apprendre, pour accroitre ses connaissances et non pour développer son imaginaire et découvrir des mondes inconnus.

ANNÉES 1990 / 2000

La littérature jeunesse afro-caribéenne s’impose quant au volume des productions et à leur prise en compte par des éditions locales. La littérature jeunesse afro-caribéenne devient alors une littérature émergente qui, comme beaucoup d’autres, subit une tension entre la didactique et le ludique.

C’est une littérature de jeunesse, embryonnaire, qui se développe progressivement et régulièrement depuis une trentaine d’années. À ses débuts, elle fut essentiellement produite par des écrivains pour adultes. Il faut reconnaître que le lectorat jeune est resté longtemps loin de leurs préoccupations majeures. L’essentiel pour eux était de dire la réalité, d’éveiller les consciences adultes, de porter témoignage, de rétablir…

Aujourd'hui

La littérature jeunesse afro-caribéenne est foisonnante. Elle demeure cependant moins connue et moins étudiée par les spécialistes. Elle accorde une place considérable à l’écriture de l’histoire : qu’il s’agisse de la mémoire de l’esclavage ou de l’histoire immédiate (faits divers, identités, récits de vie, conflits, récits d’immigration).

Conclusion

Le jeune lecteur fait face à cette histoire dont il est témoin majeur et dont la traversée se révèle garante de sa formation, de sa réflexion et de son inscription dans le monde. L’édition jeunesse afro-caribéenne s’est professionnalisé, structuré économiquement, offrant une riche variété de créations dont la qualité ne cesse de monter en gamme. Désormais, les parents ont accès à une littérature jeunesse abondante et de qualité, parfois en langues locales, grâce aux sites Internet des maisons d’édition elles-mêmes.